Sanctuaire de Mariposa - El Rosario

Nous avons déjà visité le site “Monarch Butterfly Sanctuary” à Pacific Grove près de Monterey (USA) où certains papillons Monarques, arrivant de l’Ouest du Canada, viennent hiberner. Toutefois, la Réserve de la biosphère du papillon Monarque dans l’Etat du Michoacán est vraiment le lieu où des millions de ces papillons, qui vivent au Canada et aux Etats-Unis, parcourent plus de 4000 Km pour venir passer l’hiver et se reproduire dans cette forêt de résineux qui culmine à plus de 3000 mètres d’altitude. Ils migrent vers le Mexique entre septembre et octobre et ils y restent jusqu’en mars.

De février à mars, ils s’accouplent avant de retourner en Amérique du Nord. Les papillons vivent entre 4 et 5 semaines, mais la “génération Mathusalem” est une génération particulière de Monarques qui peuvent vivre entre 7 et 8 mois pour accomplir un cycle complet : migration, hibernation, reproduction et enfin retour. Depuis 2008, la réserve est classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Il y a 5 sites principaux mais seulement deux sont accessibles au public, Sierra Chincua ou El Llano de las Papas et El Rosario. C’est ce dernier que nous choisissons de visiter. Nous arrivons de nuit et nous nous posons directement sur le parking situé à l’entrée du site. De nombreuses boutiques sont présentes, souvenirs, restaurants… Si vous vous garez au vrai parking, un chemin mène jusqu’à l’entrée du site, de nombreux marchands ambulants sont présents sur tout le parcours.

L’entrée coûte 50$/Mex/Pers. Un guide, obligatoire, vous prend en compte et vous fait visiter le site sur un parcours très bien aménagé qui serpente en pleine montagne. C’est vraiment un instant magique, même si à terre se trouvent des milliers de papillons morts, arrivés en fin de vie. Il est de bon ton de laisser au guide une propina en fin de visite.

Les papillons aimant la chaleur des rayons du soleil, il faut s’y rendre un jour de beau temps et pas trop tôt au risque de ne voir que des grappes de monarques qui recouvrent les arbres, leur donnant ainsi une couleur orangée. C’est réellement un privilège que de pouvoir assister à ce ballet aérien.

Nous avons même pu croiser un serpent assez venimeux à en croire la guide.

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