Poncé et la fontaine de Jouvance

Nous sommes finalement parvenus à retrouver la Ruta 10 et sommes arrivés, sains et saufs, à Poncé où nous avons passé deux jours entiers. Deuxième ville d’importance de Puerto Rico, elle tire son nom du célèbre Juan Ponce de León, conquistador et premier gouverneur de Puerto Rico.

Nous avions réservé au Ponce Plaza Hôtel, très bien situé et très agréable.

Le centre ville a également été entièrement restauré comme le Old San Juan. De très beaux bâtiments ont été mis en valeur. Ils démontrent du passé riche et commerçant de la ville, notamment grâce à la culture de la canne à sucre et ses distilleries de Rhum (Rum ou Ron).

Y a plus de rhum ??

Puerto Rico est l’un des plus gros distilleurs de Rhum au monde. Le préféré des portoricains est le Don Q qui vient de, Don Quichotte, célèbre héros du roman de Cervantès, vient ensuite le Captain Morgan qui reprend le nom du célèbre flibustier qui écuma les mers et finit par devenir gouverneur de la Jamaïque, sans oublier le Castillo et, certainement le plus connu et vendu à l’étranger, Bacardi et bien d’autres moins connus comme Ron del Barrilito, Ron Llave, Palo Viejo…

Contrairement aux Antilles françaises qui distillent du rhum agricole, ces rhums sont plus légers en alcool car ils sont distillés après extraction du sucre de la canne. Durant notre voyage, qui n’a pas couvert toute l’île, nous n’avons vu aucun champ de cannes. Il est possible que Porto Rico achète la bagasse à des pays producteurs de sucre comme Haïti et la République dominicaine pour distiller son rhum.

A voir !!!

Durant ces deux jours nous avons flâné dans la ville et avons particulièrement apprécié la visite de :

• La Cathédrale Notre-Dame-de-Guadeloupe ;
• Le Parque de Bombas, une ancienne caserne de pompier, immanquable, devenue musée avec des pièces historiques ;
• La Croix de la Vigie, une tour de béton de 30 m construite sur les hauteurs de Poncé ;
• Le musée Castillo Serrales ;
• Le musée d’Art de Poncé, un des plus beaux de toutes les Antilles.

Et la fontaine de jouvence ?

Sur la place Degetau nous avons bien trouvé la “Fuente De Los Leones” une superbe fontaine entourée de lions mais nous n’avons pas osé plonger pour vérifier. Selon les différentes croyances on la situe un peu partout sur le globe mails il semble que Juan Poncé de León l’a cherché plutôt en Floride.

Selon une légende populaire, l’explorateur espagnol Juan Ponce de León, qui fit le voyage vers le Nouveau Monde avec Christophe Colomb, découvrit la Floride alors qu’il était à la recherche de la fontaine de Jouvence. Bien que les légendes d’une eau régénérante aient existé des deux côtés de l’Atlantique bien avant Ponce de León, la mention de sa recherche d’une telle eau n’apparut qu’après sa mort. Dans son Historia général y natural de las Indias (es) de 1535, Gonzalo Fernández de Oviedo y Valdés écrivit que Ponce de León cherchait les eaux de Bimini pour guérir son impuissance sexuelle. Des propos similaires apparurent dans l’Historia général de las Indias de 1551 de Francisco López de Gómara.

Les bonnes tables de Poncé :

• Chef’s Creations
• Lola Electric Cuisine
• Proscenium
• Cuerdas tavernas and tapas
• Pizzeria Campioni (Cf, Coût de la Vie)

Nous faisons retour sur San Juan en longeant la côte par le Sud-Est. Nous voulions passer une après-midi à El Yunque National Forest qui propose des très belles randonnées et cascades mais le temps ne s’y prêtait pas. Une petite demi-heure avant d’arriver à San Juan, nous nous arrêtons à Canóvanas à l’Outlet 66. Plus petit que Las Americas, les prix dit “d’usine”, sont très intéressants.

L’efficacité anglosaxonne :

Avec l’aide du réceptionniste de l’hôtel à Poncé, nous avons contacté l’assistance de notre loueur de véhicule afin de faire réparer le pneu crevé à Arecibo. Alamo ne disposant pas d’agence à Poncé, ils nous donnent l’adresse d’un confrère afin d’y récupérer une nouvelle voiture.

Sur place, on nous tend les clés d’un Hyundai Tucson flambant neuf et donnons celles de notre Kia Rio. En deux coups de scan de code barre sur les véhicules le tour était joué et la copilote rassurée d’avoir à nouveau une roue de secours.

A la fin de notre séjour, nous ramenons le véhicule chez Alamo, j’avais préparé un discours de 5 minutes en anglais pour expliquer notre mésaventure mais l’agent à scanner la voiture et nous a dit c’est OK, good bye….. même pas pu me lancer dans mes explications.

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